(Temps de lecture : 2 minutes)
Dans cet article, nous faisons un bref point sur l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises B2B en 2025, avec un focus sur la distribution et les ventes.
Nous présentons les usages concrets observés, comparons la situation en France, en Europe et dans le reste du monde, et détaillons les obstacles rencontrés.
Enfin, nous expliquons l’approche pragmatique de Kimayo pour intégrer l’IA de manière opérationnelle et rentable.
1️⃣ Adoption et usages concrets de l’IA en France
En 2025, l’adoption de l’intelligence artificielle dans les entreprises françaises reste ciblée et progressive.
Selon l’INSEE, 10 % des entreprises de 10 salariés ou plus utilisent au moins une technologie d’IA, chiffre qui monte à 33 % pour les entreprises de plus de 250 salariés.
Dans le secteur B2B et plus particulièrement dans la distribution, l’IA est principalement utilisée pour optimiser les processus opérationnels à forte valeur ajoutée.
Les usages concrets se concentrent sur la saisie des commandes, où l’IA permet de reconnaître automatiquement les produits et de réduire les temps de saisie, la gestion du service client, ainsi que sur la priorisation des opportunités commerciales dans les CRM.
Elle est également employée pour la suggestion d’articles complémentaires, la détection d’anomalies de facturation, et le contrôle des données clients afin de garantir leur fiabilité.
Enfin, des indicateurs prédictifs aident les équipes à prendre des décisions plus rapides et mieux informées.
⚙️ Cas d’usage pratiques et chiffres clés
Parmi les entreprises qui utilisent l’IA en France, les applications les plus fréquentes sont :
- 28 % pour le marketing et les ventes,
- 24 % pour les processus administratifs et ADV,
- 6 % pour la logistique et la planification.
Ces chiffres traduisent une adoption centrée sur les processus répétitifs, critiques et mesurables, là où l’IA peut apporter un gain immédiat et tangible.
⚠️ Obstacles à l’adoption
Malgré l’intérêt croissant, plusieurs freins persistent :
- Données structurées insuffisantes pour entraîner les modèles,
- Compétences internes limitées,
- Projets encore exploratoires, souvent avec des solutions gratuites ou standardisées,
- ROI difficile à mesurer, ce qui favorise une adoption progressive.
En France, le contexte général dégradé et la prudence habituelle face à l’innovation rend les progrès de l’IA plus mesurés qu’ailleurs, au delà des discours et du marketing.
🌍 Et dans le reste du Monde ?
L’adoption de l’IA varie significativement selon les régions.
En Europe, la moyenne atteint 13 %, avec des pays comme le Danemark (28 %) et la Belgique (25 %) en tête.
Du côté des BRICS, la situation est très variable, l’Inde se distinguant par une adoption rapide de l’IA, cohérente avec la vitalité de son secteur informatique.
Du côté des leaders mondiaux que sont les Etats-Unis et la Chine, l’usage est déjà plus fortement répandu, dépassant les 60% selon les chiffres recensés.
Au global, un soutien politique appuyé contribue à expliquer les résultats obtenus et les différences d’un pays à l’autre.
🎯 Vu de chez Kimayo
Chez Kimayo, nous sommes convaincus que l’IA est à l’aube de ses cas d’applications. L’enjeu, pour le B2B, n’est pas de “faire de l’IA”; mais de créer de la valeur opérationnelle concrète grâce à elle.
C’est cette trajectoire progressive et mesurable que nous privilégions chez Kimayo. En commençant par la lecture automatique des commandes entrantes par mail, répondeur ou Whatsapp.
Demain, au delà de l’amélioration des processus existants, notre vision est que l’IA permettra d’offrir à chaque acteur de la distribution B2B (force de vente, administrateur des ventes, client B2B) un interlocuteur digital spécifique.