La saisie automatique des commandes B2B est un enjeu de productivité interne évident pour les distributeurs B2B.
Longtemps la seule réponse fut l’EDI. Puis l’IA est arrivée, avec la capacité nouvelle de lire et interpréter automatiquement des commandes de différent formats.
Les deux approches n’ont pas le même rôle, ni les mêmes avantages. Et pour une PME, bien comprendre cette différence est aujourd’hui essentiel.
L’EDI : le standard historique… mais pour un périmètre limité
L’EDI est redoutablement efficace lorsqu’il s’agit de traiter de gros volumes, réguliers, dans un cadre très structuré.
Il reste la meilleure option quand :
- le client et le fournisseur disposent d’ERP compatibles,
- les références produits sont standardisées et maîtrisées,
- les échanges sont massifs et récurrents,
- l’investissement technique se justifie largement.
Dans ces situations, l’EDI apporte une fiabilité parfaite : pas d’erreur, pas d’ambiguïté, pas de ressaisie.
Mais pour la majorité des clients d’une PME — artisans, magasins spécialisés, TPE, PME — mettre en place un flux EDI reste trop complexe, trop coûteux, ou tout simplement hors de portée. Résultat : la majorité des commandes continuent d’arriver… par email.
L’IA : un levier puissant pour élargir la saisie automatique des commandes B2B
Depuis peu, une nouvelle possibilité s’ouvre : automatiser la saisie des commandes B2B grâce à l’IA, sans exiger du client qu’il change ses habitudes.
L’IA lit, comprend et structure automatiquement :
- les PDF générés depuis l’ERP du client,
- les fichiers Excel,
- les emails en texte libre,
- parfois même une simple photo d’un bon de commande.
Elle identifie les produits, quantités, formats, et crée la commande dans l’ERP sans intervention manuelle — tout en laissant à l’ADV la possibilité de valider ou corriger.
Cette approche répond enfin aux réalités du terrain :
- les commandes sont hétérogènes,
- chaque client a ses habitudes,
- les formats varient d’un envoi à l’autre,
- la saisie manuelle consomme un temps considérable.
Là où l’EDI impose un standard, l’IA s’adapte à la réalité.
Il ne s’agit pas d’opposer EDI et IA… mais de les combiner intelligemment
Dans une entreprise B2B typique, la situation réelle ressemble souvent à ceci :
- une poignée de clients bien équipés passent en EDI,
- certains utilisent un portail B2B,
- mais la majorité continuent d’envoyer des commandes par email.
L’idée n’est donc pas de remplacer l’EDI : c’est de compléter le dispositif pour atteindre une automatisation beaucoup plus large.
→ L’EDI couvre les très gros volumes.
→ L’IA couvre quasiment tous les autres clients.
Résultat : la saisie automatique des commandes B2B devient possible pour l’ensemble du portefeuille clients, et pas seulement pour les quelques comptes stratégiques.
Comment Kimayo s’inscrit dans cette évolution
Chez Kimayo, nous utilisons l’IA pour automatiser la lecture des commandes reçues par email. L’objectif est simple : transformer une charge administrative lourde en un processus fluide, fiable et rapide.
Cela permet :
- moins d’erreurs de saisie,
- moins de confirmations tardives,
- moins de tâches répétitives pour l’ADV,
- et une meilleure qualité de données pour piloter l’activité commerciale.
L’EDI reste évidemment compatible lorsque nécessaire : l’un n’empêche pas l’autre.
Conclusion
La vraie question n’est plus “EDI ou IA ?”.
Elle est beaucoup plus simple :
“Comment automatiser la saisie de toutes mes commandes B2B, quel que soit le client ?”
L’enjeu, pour une PME, est désormais d’atteindre presque 100 % de commandes digitalisées, pas seulement celles des grands comptes.
Pour cela, l’EDI couvre une petite partie du chemin et l’IA ouvre la voie pour le reste.
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